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Homme célèbre

Henry Ganier

Ganier Affichiste, peintre, illustrateur, poète, Henry GANIER, dit Tanconville, est né à Lunéville en 1845. Après son baccalauréat il désira embrasser la carrière des armes. Certainement parce que ses trois grands-oncles et son grand-père furent officiers sous l'empire. Mais la volonté paternelle le dirigea vers l'étude du droit et des lettres. En 1870 la guerre éclata, elle devait lui foumir l'occasion desirée de prendre les armes. Il s'engagea comme lieutenant au deuxième bataillon des Mobiles du Haut Rhin. Au lendemain de la guerre, sa famille finit par se retirer à TANCONVILLE, petit village lorrain non loin de CIREY-SUR-VEZOUZE, dans une propriété de la famille GANIER. Il utilisera, la plupart du temps, le nom de ce village comme pseudonyme, pour signer son travail d'auteur et d'artiste peintre. En l877, les liens du mariage l'unissent à Thérèse Arnold qu'il a eu la douleur de perdre en 1892, et dont il a eu deux fils, Frantz et André.

Il est ensuite nommé juge d'instruction à Nancy et termine sa carrière de magistrat en l893. Depuis longtemps, l'amour de sa terre natale, la nostalgie de son vieux Strasbourg le harcelaient sans cesse. Il finit par céder et s'établit de 1894 à 1914 comme artiste peintre aux portes de Strasbourg. 1898, une grande date pour Henry GANIER. Il collabore à son cher almanach Le Messager Boiteux. De nos jours la page de couverture est toujours signée Ganier-Tanconville.

Surpris à Tanconville par la déclaration de guerre de 1914 il réussit à s'enfuir sous les balles allemandes, s'établit à Genève, puis finit par rejoindre son fils aîné à Chambéry. Après la mort de celui-ci tombé glorieusement au champ d'honneur en 1917 comme capitaine au 140° R.I., il vint se retirer à Baumes les Dames qu'il n'a pIus quitté jusqu'à sa mort en l936.

Biographie inspirée d'un articIe de M. Paul MARTIN paru dans le Messager Boiteux de Strasbourg en I937.

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Le Donon, le Haut-lieu sacré, l'Hôtel des Grands Ancêtres,
la montagne historique, s'élève,
enveloppée par son sombre manteau de velour vert,
dans l'azur infini d'un beau jour.

L'Alsacien contemple sa cime rocheuse, et le Lorrain aperçoit,
se découpant dans le ciel, son temple mégalithique.

Je l'aime, cette chère montagne, à l'ombre de laquelle j'ai passé ma vie.
A ses pieds, huit générations des miens dorment leur dernier sommeil.

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Hommage d'Henry GANIER à sa région natale.
Extrait de : Les Partisans.


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